Arts de la scène: les gros opérateurs ont-ils gonflé l’ardoise?
La ministre de la Culture évoque certaines garanties sur les contrats 2024-2028, dont l’indexation. Mais il n’y aura pas de miracle, eu égard à la situation de la Fédération Wallonie-Bruxelles.


Le carcan budgétaire difficile dans lequel devront s’inscrire ces cinq prochaines années les arts de la scène subsidiés a été évoqué ce mardi au parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. La ministre de la culture, Bénédicte Linard (Ecolo), a tenu à rassurer l’assemblée en soulignant que son « objectif est de donner aux commissions [d’avis] des perspectives crédibles et réalistes pour que leurs avis puissent être suivis d’effets. »
Pourtant, entre les demandes et les balises budgétaires, certains fossés laissent songeurs. Ainsi, ce journal l’a déjà évoqué, les contrats-programmes du théâtre adulte : d’un subside de 38,7 millions d’euros aujourd’hui, le secteur réclame pour demain 59,5 millions d’euros pour un nombre de projets quasi inchangé. Hausse des coûts ? Pas seulement : « Certains se sont visiblement lâchés… », confie une source familière de ces dossiers.

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