Les vies bouleversées des Subsahariens en Tunisie
Depuis la séquence de violences racistes de fin février, beaucoup de Subsahariens, traumatisés, cherchent à fuir la Tunisie.

Au cœur des Berges du Lac, la très chic extension de Tunis où se côtoient résidences, centres de conférence et cafés luxueux, un petit campement improvisé de bâches et de tentes s’organise de jour en jour à proximité du siège de l’Organisation internationale des migrations (OIM), dans l’abri relatif d’un passage entre deux pâtés de maison. Environ cent trente personnes se sont installées ici dans les jours suivant la déclaration du président Kais Saied, le 21 février dernier, qui dénonçait le déferlement de « vagues de migrants » comme l’instrument d’un « plan criminel » dont « l’objectif inavoué est de réduire la Tunisie à sa dimension africaine et de la dépouiller de son appartenance arabe et islamique ».

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