La Commission appuie sur le champignon «vert» pour doper l’industrie européenne
Pas de subsides, mais une simplification des procédures pour accélérer les projets industriels dans le solaire, l’éolien ou les électrolyseurs. L’exécutif veut que l’UE couvre elle-même 40 % de ses besoins en technologies « vertes » d’ici à 2030.


Ce doit être la réponse du berger européen à la bergère américaine : à l’Inflation Reduction Act (IRA) de l’Oncle Sam, la Commission européenne a proposé d’opposer le Net Zero Industry Act (NZIA). Le premier est un programme de subventions – aux forts relents protectionnistes –, lourd de 370 milliards de dollars, destiné à doper l’industrie américaine en relocalisant aux Etats-Unis la production de technologies « vertes » comme les batteries électriques, l’éolien ou le photovoltaïque – des marchés aujourd’hui largement dominés par la Chine. Le second est un ensemble de mesures qui doivent améliorer la compétitivité de l’industrie européenne dans ces mêmes secteurs, avec pour objectif d’assurer 40 % de ses besoins en technologies vertes avec ses propres usines à l’horizon 2030 – le but ultime restant d’atteindre la neutralité carbone en 2050.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Plutôt qu'une réponse, c'est un timide bêlement. Les agneaux du berger européen vont se faire croquer par les loups de l' Oncle Sam as usual.