Matériaux critiques: le plan de l’Europe pour réduire sa dépendance
La Commission a présenté son plan visant à diminuer la dépendance de l’Europe vis-à-vis de pays tiers. Il s’agit de diversifier les sources d’approvisionnement mais aussi d’ouvrir des mines pour couvrir au moins 10 % de la consommation.


Niobium, scandium, tantale, vanadium… ces noms qui n’évoquent pour beaucoup que de lointains cours de chimie font partie d’une liste de 34 métaux et minéraux que la Commission européenne considère comme « critiques ». Ils sont essentiels pour la transition environnementale et numérique puisqu’ils entrent dans la fabrication des batteries, des éoliennes, des véhicules électriques, des semi-conducteurs… Ils sont aussi très importants pour des secteurs stratégiques comme l’industrie spatiale, la défense, la santé… Le problème, c’est que l’Europe dépend largement de l’étranger pour se les procurer. Et parfois d’un seul ou deux pays. 97 % du magnésium – alliages légers pour les secteurs de l’industrie automobile et de l’électronique – provient de Chine.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Et dire que la Belgique, surtout en Wallonie, avait une expertise mondialement reconnue dans la métallurgie.