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Pour vivre heureux, vivons cachés

Avec pour seul bagage un gros paquet d’argent, le personnage de « Sugar Street » tente l’expérience de l’effacement total. Ne plus exister, mais vivre, une quête illusoire ? Lisez le premier chapitre.

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Journaliste au service Culture Temps de lecture: 3 min

On le qualifierait volontiers de chevaleresque, le personnage principal et narrateur de Sugar Street, un chevalier comme ne peut en enfanter que la civilisation du 21e siècle, hyper-connectée et non moins géolocalisée. Le pari ultime y serait-il de réussir à disparaître totalement des radars, un gros paquet de dollars en poche ; les cartes de banque laissent trop de traces. Pas de carte, pas de téléphone, pas de voiture immatriculée, pour larguer vraiment les amarres et se poser, sans identité ni passé ni histoire dans un appartement en location à Sugar Street, destination finale, sinistre et insalubre. Parfait endroit pour se terrer, et échapper aussi aux caméras de surveillance, à la reconnaissance faciale – la technologie est partout.

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