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Yanis Varoufakis:«Au bout du compte, l’Europe a perdu»

L’ancien ministre grec des Finances revient sur son parcours, sur l’avenir de l’euro et sur les négociations de ces derniers mois entre la Grèce et ses créanciers.« À la fin, ils voulaient juste que notre gouvernement soit humilié », raconte-t-il.

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Journaliste au service Société Temps de lecture: 8 min

Du mois de janvier au mois de juillet, on n’a entendu parler que de lui. Yanis Varoufakis, l’économiste grec propulsé ministre des Finances du gouvernement d’Alexis Tsipras. Celui qui allait défendre la ligne anti-austérité du parti Syriza face aux autres ministres des Finances de la zone euro.

Franc-tireur, pédagogue, atypique. Yanis Varoufakis – ce croisement entre une pointure de l’économie et un aventurier chevauchant une Yamaha – fascine.

Mais peu de temps après le début des négociations sur les plans d’aide à la Grèce, son style comment à agacer… Il est vu comme un donneur de leçons, un homme arrogant. En avril, Alexis Tsipras, le Premier ministre grec, le met hors jeu. Yanis Varoufakis, toujours ministre des Finances, devient alors une figure médiatique plus qu’un réel acteur politique. En juillet, c’est la sortie de piste définitive : il remet sa démission, après la victoire du « non » au référendum grec.

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