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Décès de l’étudiant Sanda Dia: A Anvers, les «Reuzegommers» implorent pardon et clémence

Quatre ans et demi après le baptême ayant entraîné la mort d’un jeune étudiant de 20 ans, dix-huit membres d’un cercle élitiste jouent leur liberté devant la justice.

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Journaliste au service Société Temps de lecture: 4 min

Le procès des responsables présumés de la mort de Sanda Dia, qui s’est tenu tout au long de la semaine devant la cour d’appel d’Anvers, tient la Flandre (et pas que) en haleine. C’est que l’affaire, qui a depuis longtemps dépassé le statut de fait divers, renvoie à des problématiques aussi importantes que le racisme, la reproduction des élites et les dérives de l’entre-soi masculin. Face à la justice, 18 membres d’un cercle très fermé appelé « Reuzegom ». Ces garçons (tous blancs, à une exception près) issus de la bonne société flamande sont accusés d’avoir fait subir un calvaire au « bleu », fils d’un immigré sénégalais. L’étudiant de 20 ans, qui suivait un cursus d’ingénieur à la KU Leuven, n’a pas survécu aux épreuves extrêmes imposées par les « Reuzegommers ».

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3 Commentaires

  • Posté par Dupont Albert, samedi 18 mars 2023, 11:08

    « Il faut avant tout préserver le brillant futur de ces jeunes fils de bonne famille » pour à peine paraphraser les autorités rectorales d’une certaine université de la FWB concernant les étudiants se rendent coupables de viol. Justice censitaire avez vous dit? On verra dans le cas présent

  • Posté par Moriaux Raymond, samedi 18 mars 2023, 10:26

    En effet. Cette appréciation de celui qui "a écrit un livre" (oui, merci, on a compris qu'il faut aller l'acheter) est tout bonnement imbuvable.

  • Posté par Moritz Montanez, samedi 18 mars 2023, 8:48

    Ce sont des adultes, pas des enfants. Ils sont responsables d'un meurtre, qui a duré plusieurs heures. Ce n'était pas un accident. Il est normal qu'ils paient le maximum et que leur nom soit connu car il est grand temps que ces pratiques scandaleuses cessent à jamais.

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