Milan-Sanremo, le chef-d’œuvre de Mathieu van der Poel
Soixante-deux ans après son papy Raymond Poulidor, le Néerlandais s’est adjugé la Primavera, après s’être isolé dans le Poggio.

Indéfinissable, insaisissable, le charme de la Classicissima a une fois de plus envoûté les amateurs de cyclisme, qui ont ce samedi pu s’abandonner aux parfums printaniers d’une course qui ne ressemble à nulle autre. Parce qu’elle donne l’impression à des dizaines de coureurs, en s’élançant de la banlieue milanaise au petit matin, qu’ils pourront embrasser la vieille dame à l’heure du dernier cappuccino. Parce que cette Primavera, premier des cinq monuments dans l’ordre chronologique, est la plus lisible des grandes classiques et pourtant, n’admet dans sa finale échevelée que des champions hors-norme. Capables de fulgurances sur les pentes du Poggio, après avoir dompté la folle nervosité des capi et de la Cipressa, les collines qui coupent le souffle des sprinters.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Fantastique ! Quel coureur ! Bravo !