Asile et migration: le projet de Nicole de Moor pour de nombreux demandeurs d’asile
Nicole de Moor veut orienter les demandeurs d’asile vers un job dans le secteur des soins.

La secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration Nicole de Moor (CD&V), en collaboration avec l’organisation de soins à domicile flamande Familiehulp, souhaite orienter davantage de demandeurs d’asile vers un emploi dans le secteur des soins, a-t-elle déclaré dimanche lors d’une visite à Gand, à l’occasion de Dag van de Zorg (« la Journée des soins »).
« L’année dernière, environ 10.000 demandeurs d’asile ont travaillé dans notre pays pendant leur procédure d’asile », a déclaré Mme de Moor. « Nombre d’entre eux travaillaient dans différents secteurs tels que la logistique, l’hôtellerie ou la construction. Mais aujourd’hui, nous voulons aussi former davantage de demandeurs d’asile à un emploi dans le secteur des soins de santé. »
« Il y a des postes vacants en permanence »
Et c’est nécessaire, car le secteur des soins de santé est aujourd’hui confronté à une énorme pénurie de personnel. « Il y a des postes vacants en permanence », explique Ann Demeulemeester, directrice de Familiehulp. « C’est pourquoi nous investissons dans la formation des réfugiés et offrons des cours de langue aux demandeurs d’asile. C’est un travail de longue haleine, mais cela fonctionne. »
Familiehulp dispose de huit centres de formation en Flandre et à Bruxelles. Quatre d’entre eux ont ouvert leurs portes ce dimanche lors de Dag van de Zorg 2023.
Quelque 200 institutions de soins en Flandre et à Bruxelles (hôpitaux, maisons de repos et de soins, établissements pour personnes handicapées…) ont ouvert leurs portes dimanche lors de cette journée thématique.
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La formation d'une infirmière généraliste prend actuellement 4 années complètes dans notre pays. La réforme de ce cursus (+ 1 an) conjuguée au manque flagrant de reconnaissance de cette profession a eu un double effet : diminution du nombre d'inscriptions dans les écoles et fuite des professionnels actifs vers d'autres fonctions. Les institutions de soins sont les premières victimes de cette perte d'intérêt pour la profession. Les victimes suivantes seront naturellement les patients eux-mêmes. Le fait de croire que quelques demandeurs d'asile pourront ne fut-ce que légèrement combler ce manque relève d'une pure utopie. Madame de Moor agit comme l'avait faire Maggie De Block en son temps : elle sous-estime les qualités nécessaires à réunir et la formation à suivre pour remplir correctement cette mission de soignant. Décidément, ce n'est pas avec une politique menée à l'emporte pièce telle que celle-là que les soins de santé vont s'améliorer en notre beau Royaume.
Elle est au gouvernement FÉDÉRAL et donc priée de trouver des solutions pour tout le pays ! Quelle flamingante !