Accueil Opinions Éditos

La parole des victimes du 22 mars doit encore nous interpeller

Les mots durs des victimes nous rappellent que le désir de vengeance reste un sentiment humain. Et que c’est notamment afin de ne pas y céder que notre société s’est dotée d’outils permettant de rendre la justice à la place des victimes. Quand ces outils sont menacés, leur parole nous oblige à rester en alerte et à le dénoncer.

Article réservé aux abonnés
Journaliste au service Société Temps de lecture: 3 min

Nous entendrons les témoignages des victimes, qui mériteront le plus grand respect, quel que soit ce qui sera dit : chercher à comprendre, pardonner, être en colère, vouloir la vengeance… Rien ne sera illégitime venant d’elles. » Ces mots très justes sont ceux prononcés en décembre 2022 par Me Delphine Paci, l’avocate de Salah Abdeslam, dans le cadre de son acte de défense.

Trois mois plus tard, ils résonnent encore, pendant que s’enchaînent à la barre les témoignages chargés de tristesse et de rage – mais parfois aussi d’espoir – de celles et ceux qui ont perdu dans les attentats du 22 mars 2016 un proche ou une part si importante d’eux-mêmes. Que de leçons à tirer déjà de cette séquence, qui démontre chaque jour à quel point la parole des victimes mérite une place au premier plan dans ce procès – où l’on a jusqu’ici surtout parlé des accusés.

Cet article est réservé aux abonnés

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)

Avec cette offre, profitez de :
  • L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction
  • Le journal en version numérique
  • Un confort de lecture avec publicité limitée

Le fil info

La Une Tous

Voir tout le Fil info

2 Commentaires

  • Posté par Chalet Alain, jeudi 23 mars 2023, 17:13

    On donne actuellement trop de place aux victimes dans notre système judiciaire et cela ressemble donc trop à de la vengeance et plus à de la justice, laquelle devrait rester impartiale et neutre.

  • Posté par collin liliane, lundi 20 mars 2023, 0:22

    La confiance en la Justice est bien moins menacée par le populisme que par ses propres problèmes: laxisme et arriérés.

Aussi en Éditos

Voir plus d'articles

Le meilleur de l’actu

Inscrivez-vous aux newsletters

Je m'inscris

À la Une

références Voir les articles de références références Tous les jobs