Son rôle, les changements chez les Diables…: Frankie Vercauteren fait le point en tant que directeur technique de l’Union belge
Il s’est confié à la presse ce lundi en milieu d’après-midi. Avec calme et élégance. Comme à son habitude, en somme…

Frankie Vercauteren, le nouveau directeur technique de l’Union belge de football (RBFA), a rencontré la presse lundi après-midi à Tubize avant le premier entraînement à huis clos des Diables rouges sous la conduite du nouveau sélectionneur Domenico Tedesco en vue du match en Suède vendredi en ouverture des qualifs de l’Euro 2024.
« Mon rôle est très large si on regarde la description de fonction. Je couvre toutes les équipes : des jeunes aux femmes. Mais je ne suis pas coach. Je ne fais pas son job », a-t-il précisé. « Je fais partie d’un team. J’apporte une aide sportive au coach. Nous sommes sur la même ligne. Cela n’empêche pas la discussion. Chacun donne son opinion et lui fait le choix. Il est clair que l’entraîneur a le pouvoir de déterminer lui-même sa vision », a-t-il précisé à propos du successeur de Roberto Martinez.
Interrogé sur cette vision, le directeur technique de l’Union belge est resté dans son rôle : « Ce n’est pas à moi de le dire. Il faut d’abord en parler aux joueurs. C’est un nouveau départ. Ce qui s’est passé au Qatar est le passé. On ne va plus en parler. »
Plus loquace sur la philosophie de jeu vendredi en Suède, Vercauteren a précisé : « On doit voir ce qui est possible et ce qui ne l’est pas. Ne pas demander des choses qu’on ne peut pas réaliser. Il faudra très bien préparer le match, le plan est clair. Ce n’est pas évident avec (seulement) deux entraînements collectifs. »
Vercauteren s’est refusé à commenter la première sélection des Diables annoncée par Tedesco : « Il faut respecter la sélection du coach, je ne suis pas là pour la commenter. Il y a eu des choix difficiles. En raison de la concurrence à certains postes et en raison de l’option prise d’une sélection resserrée (24 joueurs, 20 de champ, ndlr). Pour ce qui me concerne, je la soutiens à 200 %. Nous avons essayé d’approfondir le groupe, de regarder le pour et le contre en partant du principe de savoir comment on veut jouer, animer. Il y a des joueurs qu’on connaît très bien, d’autres qu’on doit découvrir. »
L’encadrement des Diables rouges n’a pas été modifié seulement à sa tête avec un nouveau coach et un nouveau directeur technique (fonctions que Martinez cumulait depuis 2018, ndlr) mais aussi en profondeur avec une nette réduction des membres de celui-ci. « Ce qui était vrai il y a quelque temps ne l’est plus aujourd’hui. Il y avait trop de monde. Si on réduit le nombre des joueurs, on réduit l’encadrement. Mais on essaie d’amener la même qualité mais avec moins de monde. »
Car si le staff technique a changé, et si plusieurs joueurs cadres ont renoncé, l’ambition des Diables rouges demeure identique : « se qualifier pour l’Euro 2024 et aller le plus loin possible dans la compétition. Le chemin ne sera pas facile. On doit se concentrer sur ce qu’on doit faire pour gagner vendredi. Je sais qu’il peut y avoir une pression du fait de parler de victoire et de devoir gagner. C’est un challenge. On a peu de temps, on est réaliste, mais il faut des résultats. »
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