Bruxelles, ville refuge, où les artistes exilés peuvent penser
Quatre-vingts villes refuges accueillent des écrivains et des artistes qui sont menacés dans leur pays. Bruxelles est de celles-là. La réunion annuelle de leur réseau s’y tient actuellement.


Khalid Albaih est soudanais. Il vit pour le moment à Oslo. C’est un artiste. Il écrit, il dessine. Là où il est libre de le faire. « On ne peut pas rester silencieux », dit-il. « On veut pouvoir donner notre propre voix pour défendre la démocratie, pour donner les véritables informations à ceux qui n’y ont pas accès. La ville refuge où je vis pour le moment me fournit un espace pour penser, réfléchir, écrire, dessiner. »
Khalid Albaih est de ces artistes aidés par l’Icorn, l’acronyme anglais de ce réseau de villes refuges. Depuis sa création en 2006, ce réseau a aidé quelque 300 de ces artistes menacés dans leurs propres pays et exilés pour pouvoir encore s’exprimer. « Nous demandons aux villes d’être actrices de la liberté d’expression en accueillant des gens persécutés et menacés », précise Helge Lund, le directeur d’Icorn. En Belgique, Anvers et Louvain ont rejoint Bruxelles.

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