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Métro Nord: le chantier met-il en danger la viabilité financière de la Région bruxelloise?

Le chantier de la future ligne de métro 3 à Bruxelles se trouve à l’arrêt depuis des mois près de la Gare du Midi. Le projet, qui bénéficie encore d’un large consensus politique, inquiète quant à son coût croissant.

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Temps de lecture: 9 min

Ce vendredi matin, le trafic se fait calme dans la capitale. Certaines rues semblent désertes, voire abandonnées. Quelques automobilistes traversent le centre-ville sous un ciel gris. Près de la gare du Nord, un attroupement attire l’attention sur le trottoir à hauteur de l’avenue de la Reine. Ils sont une cinquantaine, dont de nombreux enfants, à attendre leur tram à l’arrêt Liedts. L’horloge indique 8h03 quand le « 55 » fait son apparition. La majorité des passants s’engouffre dans le véhicule. Non sans difficultés. En heures de pointe, le tram 55, qui dessert Schaerbeek et Evere, affiche complet.

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8 Commentaires

  • Posté par Raurif Michel, mercredi 22 mars 2023, 14:36

    Dans le journal de ce jour, il y a deux pages entières consacré à l’avenue de Stalingrad, le chantier métro. Comme il y a beaucoup de bla-bla, je remarque que aucune solution n’ est proposée pour solutionner ce problème. Car des solutions ,il y en a, et ce à travers la monde , employé avec succès même en Belgique, donc je n’invente rien, il s’agit tout simplement de congeler le sol, technique qu’employée à De Brouckère et Louise et avec succès ! Pour preuve les stations sont là depuis plus de cinquante ans !!! Je ne comprends pourquoi tout ce déballage d’argent, de destruction du Palais du Midi alors qu’il suffit de congeler le sol ! D’accord la congélation n’est pas gratuite mais elle a le mérite d’exister , de fonctionner de façon parfaite et coutera certainement moins cher que les solutions misent sur la table actuellement !!! Mais, en Belgique, pourquoi le faire moins cher alors que beaucoup plus chère existent et que l’argent coule à flot !!!!!!

  • Posté par Michel & Monique Gilson-Hansen, mercredi 22 mars 2023, 14:28

    "La viabilité de la Région bruxelloise" est aussi probable que d'apercevoir un jour le monstre du Loch Ness. A moins d'avoir bu beaucoup de Loch Lomond avec le capitaine Haddock. Bachi bouzouk, va !

  • Posté par Moffett Larry, mercredi 22 mars 2023, 13:17

    On parle ici de sommes astronomiques comme si c'était de l'argent de poche! Sont-ils bien conscients qu'il s'agit d'euros et non plus de francs belges comme à l'époque où ce projet foireux a été imaginé ?

  • Posté par Kédia Anthony, mercredi 22 mars 2023, 9:37

    Et dire qu'on dépense des milliards uniquement pour ne pas froisser les automobilistes. Il existe un tram et un pré-métro qui suivent exactement le tracé du futur métro, mais il fallait le faire passer en site propre et donc supprimer du stationnement à Schaerbeek. En attendant, le contribuable bruxellois est doublement perdant : il va payer la facture du métro, et il est fort probable qu'il faudra mettre fin ou reporter d'autres projets de mobilité (voire de logement, d'urbanisme,...) dans tous les quartiers. Pour les schaerbeekois, ils perdent leur tram 55 dont seuls 5 des 14 arrêts seront desservis par le métro : les habitants qui voulaient passer d'un quartier à l'autre de la commune devront marcher plus longtemps et perdront du temps.

  • Posté par Kédia Anthony, mercredi 22 mars 2023, 11:01

    Pourtant c'est la vérité. L'étude a conclu qu'il fallait un métro car le tram 55 était bondé en permanence. Mais s'il est bondé c'est simplement parce qu'il est impossible d'ajouter plus de trams sur la ligne puisqu'ils restent coincés dans les embouteillages de voiture. Pourtant des alternatives existaient, mai impliquaient la suppression de centaines de places de stationnement : mise en site propre, demi site propre, semi-piétonnier sur la chaussée de Helmet, caméras pour verbaliser les automobilistes qui empruntent les sites propres,... Je vous rappelle que les études ont été menées entre 2009 et 2018, la politique de mobilité était toute autre et à l'époque beaucoup plus pro-voiture qu'aujourd'hui. Il ne fallait pas froisser les automobilistes. Si on ajoute à cela l'égo de certains politiciens (ceux qui aujourd'hui disent qu'ils ne sont responsables en rien de la situation), voilà c'était bouclé.

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