Brexit: «En démocratie, on ne doit pas craindre le peuple»
Après le Brexit et la tempête de critiques qui s’est abattue sur le référendum comme outil, Anne-Emmanuelle Bourgaux, chargée de cours à l’ULB et à l’UMons, défend ses vertus.

Vous défendez le référendum contre ceux qui prétendent qu’il débouche sur des votes irrationnels. Diriez-vous du coup à l’inverse que le vote britannique fut de compétence et de rationalité ?

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
Mme Bourgaux démontre comment les élites sociales et politiques (les mêmes personnages bien souvent) ont confisqué le pouvoir du peuple. Avec le soutient d'autres élites, académiques celles-là qui, pour la plupart, justifient l'usurpation du haut de leur science magistrale et de leur mépris pour "ceux qui ne savent pas". Merci à cette chercheuse.
Très très curieux qu'il n'y ait aucun mot sur le référendum de 1950 (question royale) ni sur caractère particulièrement clivant de cette initiative. Pas un mot non plus ni sur le moment ni sur le l'étendue ou la fréquence du questionnement populaire. La vraie question est en fait de savoir si nous voulons vivre dans une démocratie directe (le peuple décide de tout - ou presque - en direct) ou représentative (les élus décident de tout ou presque).
Vous devriez réécouter le Forum de midi (RTBF première) du 6 juillet qui a mis en débat Mme Bourgaux et Behrendt de l'UGL sur le référendum. Vous y auriez entendu des réponses argumentées aux principes énoncés par le constitutionnaliste liégeois qui bien souvent n'avait rien à rétorquer aux lacunes démocratiques graves de notre démocratie dénoncées par la chargé de cours à l'ULB. Ou comment aiguiser son esprit critique.