Inflation et crise bancaire: le dilemme de la Réserve fédérale américaine
Malgré les turbulences bancaires, la Banque centrale européenne a maintenu, jeudi dernier, le cap dans sa lutte contre l’inflation. Ce soir, c’est au tour de la Réserve fédérale américaine de se prononcer : le consensus penche pour une poire coupée en deux. Soit une progression de 0,25 % des taux directeurs.


Côté pile, des prix jugés encore trop élevés partout. Au Royaume-Uni, par exemple, l’inflation est finalement remontée à 10,4 % en février sur un an, soit plus qu’attendu.
Côté face, une crise bancaire qui, même si les marchés ont bien récupéré ces deux dernières séances – mercredi, les bourses européennes ont clôturé timidement dans le vert (à l’exception du Bel 20 à -0,5 %), tandis que Wall Street oscillait autour de l’équilibre en cours de séance –, a démontré que la politique monétaire menée par les banques centrales ces derniers mois fragilisait aussi les institutions financières. Un constat surtout vrai, pour le moment, outre-Atlantique où plusieurs banques de moyenne taille et de niche ont vacillé ces deux dernières semaines. Le cas de Credit Suisse, sauvée dimanche soir via un rachat par UBS, est plus particulier.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Il faut rétablir les régulations bancaires supprimées ces dernières décennies avant de fermer les robinets. Les banques sont devenues junkies à l’argent gratuit, dont les dirigeants ne payent jamais les pots cassés. Il faut les soigner, urgemment