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Allemagne: les libéraux tentent-ils de sauver leur peau sur le dos de l’Europe?

En refusant l’abandon du moteur thermique en 2035, le ministre allemand des Transports satisfait les électeurs mais risque une perte la confiance de ses partenaires européens.

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A quoi joue l’Allemagne ? Voilà trois semaines que les fonctionnaires de Bruxelles tentent de trouver un compromis avec le ministre allemand libéral des Transports, Volker Wissing, sur l’un des projets phares de la politique climatique de l’Union européenne (UE) : l’abandon des immatriculations des moteurs thermiques en 2035.

Alors que l’Allemagne avait donné son accord de principe, ce que dément Berlin, Volker Wissing menace maintenant d’utiliser son veto pour tout stopper. Le ministre du Parti libéral-démocrate (FDP) refuse de tourner le dos à des technologies qui pourraient contribuer aux objectifs climatiques, en particulier les e-carburants, susceptibles de remplacer l’essence et le diesel dans les moteurs à combustion.

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3 Commentaires

  • Posté par Weissenberg André, jeudi 23 mars 2023, 9:17

    Perso, je pense que la décision de tenter d'imposer l'abandon du thermique est, une fois de plus, une orientation purement idéologique et que cette décision ne se justifie absolument pas. On continuera en effet d'avoir besoin du moteur thermique à l'avenir. L'électrique ou d'autres énergies de substitution ne permettront jamais d'apporter une solution totale et aussi complète que les carburants fossiles. Et certainement pas à l'horizon 2035! Cet abandon du thermique est donc un mantra débile de plus, comme l'est celui qui voulait que 100% de nos besoins énergétiques soient satisfaits par de l'énergie renouvelable à l'horizon 2050. Là aussi, on a fini par revenir à la raison, en se rendant compte que c'était matériellement infaisable à quelque horizon temporel que ce soit ... Et puis reste la question fondamentale du bien-fondé même de toute cette agitation! L'incertitude la plus totale demeure quant aux effets réels du CO2 sur l'atmosphère terrestre et en particulier quant à sa responsabilité dans ce qu'on qualifie abusivement de "changement climatique". Jusqu'à nouvel ordre, les effets du CO2 sont encore toujours bénéfiques, puisqu'ils bénéficient notamment à la croissance de la flore et accompagnent la croissance de la population mondiale en contribuant à la rendre soutenable.

  • Posté par Maesen Jean-Luc, jeudi 23 mars 2023, 9:56

    Entièrement d'accord avec la première partie de votre commentaire concernant les moteurs thermiques. Interdire totalement une technologie particulière au profit d'une autre sans plus laisser la possibilité de l'améliorer encore, relève de la bêtise intégrale et du dogmatisme le plus obtus. Utiliser chaque technologie en optimisant au mieux les avantages et en minimisant le plus possible les inconvénients - et il en existe des deux côtés - de chacune est bien plus "intelligent" comme démarche. Mais les mantras simplistes sont bien plus aisés à "faire passer" pour certains. Et concernant la seconde partie de votre texte, la prudence s'impose, mais il est un fait que la "science" climatologique actuelle ressemble bien plus à une "religion" qu'à une véritable discipline scientifique, pour laquelle le doute raisonnable et l'acceptation d'hypothèses alternatives ne devraient jamais être totalement et systématiquement mises de côté sans examen approfondi. Or c'est bien le cas ici, où l'<état actuel des connaissances> est considéré comme absolument abouti, et le débat éventuel vu comme "clos pour toujours", la "vérité absolue" ayant été établie de manière définitive... Science ou religion ?

  • Posté par Retine Marc, mercredi 22 mars 2023, 21:01

    Normal, les libéraux sont coincés dans un autre siècle!. 2035 encore 12 ans, regardez les avancées sur l'électrique en 2, 3 ans! Les progrès viennent de partout, sauf de ceux assis sur leurs actions et privilèges.

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