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Crise de l’accueil: les 70 occupants du bâtiment fédéral seront tous relogés d’ici lundi

Depuis le dimanche 12 mars, 70 demandeurs d’asile ainsi que plusieurs bénévoles occupaient le bâtiment appelé à accueillir le futur centre de crise fédéral dans l’avenue Albert II.

Temps de lecture: 3 min

Les quelque 70 demandeurs d’asile qui s’étaient établis, depuis le 12 mars, dans un bâtiment appartenant à l’Etat, rue Georges Matheus à Saint-Josse-ten-Noode, non loin de la gare de Bruxelles-Nord, vont tous obtenir un hébergement digne. Cette solution a abouti jeudi, à la suite d’une conciliation, menée par un juge de paix mardi, entre les avocats des demandeurs d’asile et ceux de l’Etat fédéral. Ces demandeurs d’asile seront désormais hébergés dans de bonnes conditions, certains au sein de centres de Fedasil, l’agence fédérale pour l’accueil des demandeurs d’asile, les autres au sein de logements gérés par la Région bruxelloise.

Cette solution a pu être trouvée via une conciliation menée par la justice de paix de Saint-Josse. Mardi, un juge a entendu les avocats de l’Etat belge, qui demandaient d’ordonner l’expulsion des occupants du bâtiment de la rue Matheus, et les avocates des demandeurs d’asile. Il avait ensuite effectué une visite sur place pour se faire une idée de la situation. « Le juge de paix a pris une décision qui apporte de la clarté », s’est félicitée Nicole de Moor, la secrétaire d’Etat à l’Asile et la Migration dans un communiqué. « C’est une bonne chose que le juge de paix ait confirmé notre proposition d’il y a une semaine. Il y a des places dans l’accueil d’urgence de la Région bruxelloise où ces personnes peuvent être logées », a-t-elle expliqué, précisant que les occupants devaient avoir quitté les lieux pour le lundi 27 mars.

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Les sept avocates des occupants se sont elles aussi réjouies « de cette solution qui permet de mettre fin à l’occupation par le dialogue ». « Même si, en tant qu’avocates, nous ne pouvons que déplorer que nos clients aient dû passer par une occupation d’un bâtiment fédéral pour voir enfin leur droit fondamental au respect de leur dignité leur être accordé ».

« Pour les autres personnes à la rue, nous continuerons évidemment le combat politique », ont indiqué les militants qui soutenaient les occupants, annonçant que les occupations de bâtiments seraient un moyen d’action à nouveau mobilisé.

Avant de s’installer dans ce bâtiment vide, récemment rénové, les demandeurs d’asile avaient été expulsés d’un camp établi sur l’Allée du Kaai, faute d’avoir pu obtenir une place dans un centre d’hébergement de Fedasil. Or, la Belgique a le devoir de leur assurer un accueil digne.

 

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5 Commentaires

  • Posté par VERDOODT Jean-marie, jeudi 23 mars 2023, 16:25

    Ils vont pouvoir re-renover le bâtiment !!

  • Posté par Raurif Michel, jeudi 23 mars 2023, 16:04

    Que l'on foutent tous ses sans papiers hors du pays ,svp et fouter-nous la paix avec cette saga qui dure depuis plusieurs années !

  • Posté par Kabbedijk Irène, jeudi 23 mars 2023, 17:52

    Monsieur Smyers : sans compter un vocabulaire châtié!

  • Posté par Smyers Jean-pierre, jeudi 23 mars 2023, 16:27

    L'intolérance fait bon ménage avec une mauvaise syntaxe et une orthographe déplorable.

  • Posté par Devos Henri, jeudi 23 mars 2023, 14:55

    Combien vous dois-je et où les versé-je?

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