SNCB: un accord social a été signé avec les syndicats, une première depuis sept ans
Avec cet accord valable jusque fin 2024, la promesse théorique d’une paix sociale et, donc, de l’absence de grève.


Sept ans que cela n’était plus arrivé. La SNCB et les principaux syndicats (CGSP Cheminots, CSC-Transcom et SLFP Cheminots) ont signé un accord social valable jusqu’à la fin 2024. La promesse théorique d’une paix sociale et, donc, de l’absence de grève. Ce n’était plus arrivé depuis 2016.
Les syndicats réclamaient des avancées dans trois domaines : le pouvoir d’achat, la sécurité de l’emploi et le bien-être au travail. En résumé, pour le premier point, les cheminots recevront un éco-chèque de 250 euros en 2023, un autre de 200 euros en 2024, ainsi qu’une augmentation de 50 centimes sur leurs chèques-repas en juin et 50 autres centimes en janvier 2024. Par ailleurs, le maintien de l’assurance hospitalisation sera inscrit dans les statuts.
L’important, paraît-il, n’est pas là. C’est plutôt dans la garantie de 4.187 recrutements sur ces deux années, avec priorité aux métiers dits « opérationnels » (typiquement liés au rail), ce qui laissera un solde positif de 714 équivalents temps plein au bout des deux années, pour atteindre 27.154 ETP à la SNCB. Avec une autre garantie, le maintien de la part importante de statutaires (88 % actuellement) par rapport aux contractuels (12 %).
Prudents, les syndicats précisent que malgré ces avancées, réelles mais inférieures à ce qu’ils escomptaient, « cet accord va dans le bon sens mais ne répond pas pleinement à toutes les préoccupations du terrain, notamment en matière de conditions de travail et de bien-être du personnel. En conséquence, le front commun reste vigilant et suivra attentivement la mise en place concrète des mesures prévues ».
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