Un miel sur deux importés en Europe serait frauduleux
Une vaste enquête de la Commission européenne démontre que la moitié des miels qui arrivent aux frontières de l’Union sont « coupés » avec des sirops de sucre bon marché.


C’est un résultat surprenant – pour ne pas dire inquiétant – qui ressort d’une vaste enquête menée par la Commission européenne : 46 % des lots de miel contrôlés à leur entrée dans l’Union sont suspectés d’être « frelatés ». En l’espèce, ils seraient dilués avec des sirops végétaux à base de riz, de blé ou de betterave sucrière. Cette vaste opération de contrôle a été menée par la Direction générale de la santé et de la sécurité alimentaire de la Commission européenne, en collaboration avec l’Office européen de lutte anti-fraude. En l’espèce, 320 prélèvements ont été effectués dans les cargaisons de miel en provenance de pays tiers à leur arrivée dans les ports de 16 pays européens – dont celui d’Anvers – ou à des postes frontière – à la frontière polono-ukrainienne notamment. Ces échantillons ont été confiés au laboratoire du Joint Resarch Centre de la Commission (JRC) installé à Geel, qui a donc détecté la présence d’autres produits sucrés dans un miel sur deux.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Sans compter les miels annonçant une origine de "pays de l'UE et non-UE". Autrement dit, ils viennent de n'importe où. Autant ne rien mettre. Exemple le plus courant, le miel Meli.