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Gaz russe: le port de Zeebruges épinglé pour être une plaque tournante

Zeebruges s’est imposé comme plaque tournante pour les importations européennes du gaz naturel liquéfié russe, mais surtout comme plaque tournante vers le reste du monde.

Temps de lecture: 2 min

De nouveaux chiffres pointent qu’une large partie du gaz naturel liquéfié (GNL) russe débarqué dans le port de Zeebruges n’est pas destinée au marché européen. Plusieurs ONG attirent l’attention de la ministre fédérale compétente, Tinne Van der Straeten, à ce sujet, rapporte De Morgen vendredi.

Au cours de l’année passée, Zeebruges s’est imposé comme plaque tournante pour les importations européennes du GNL russe, mais de nouvelles données témoignent que l’infrastructure portuaire belge est surtout une plaque tournante vers le reste du monde. L’outil de traçage du GNL de l’institut américain pour l’économie et l’analyse financière de l’énergie établit que près de trois quarts (72 %) de tous les transbordements de GNL russe en Europe ont eu lieu à Zeebruges.

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Pas moins de 93 % de ce GNL russe en transit était acheminé vers des pays non européens. Cependant, la Commission européenne veut se débarrasser du gaz russe, d’autant plus s’il n’est pas nécessaire pour la sécurité de l’approvisionnement énergétique. Le transbordement dans le port belge concerne du gaz vendu par la Russie à la Chine et d’autres pays asiatiques.

L’importance du port de Zeebruges dans le commerce global de GNL russe est liée au contrat passé par Fluxys avec Yamal LNG. Ce contrat a été conclu en 2015, soit un an après l’invasion de la Crimée par la Russie, et garantit à Fluxys près de 50 millions d’euros de revenus par an jusqu’à 2040.

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Fluxys assure dans une réaction que légalement son terminal à Zeebruges ne peut pas discriminer un client. Les ONG Greenpeace, Vredesactie et Bond Beter Leefmilieu souhaitent aborder cet aspect avec le cabinet de la ministre de l’Energie lors d’une entrevue prévue dans la journée vendredi.

 

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3 Commentaires

  • Posté par Patric Stun, dimanche 26 mars 2023, 14:27

    Je croyais que même les dockers belges ne voulaient plus avoir affaire à ce qui vient de Russie.

  • Posté par Fuld Daniel, vendredi 24 mars 2023, 15:45

    Il s'agit approfondir les informations de cet article. La Chine a revendu son excédent de gaz - du fait de son ralentissement économique - à l'Europe au prix fort. Dès lors, il y a lieu de se poser la question si le GNL "reçu" n'a pas alimenté, après gazéification, le réseau gazoduc européen.

  • Posté par Fonder Daniel, vendredi 24 mars 2023, 8:42

    Tant que le gaz russe y arrive … moins de risques d’attaques ou de sabotages …

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