Pas de Legoland à Charleroi: la Région wallonne réagit
Entre « surprise » et « déception », l'outil économique et financier de la Région wallonne s’est exprimé sur l'annonce par le groupe Merlin de ne pas implanter de parc Legoland sur l'ancien site de Caterpillar à Gosselies.

L’outil économique et financier de la Région wallonne, Wallonie Entreprendre (qui réunit les anciens Sogepa, Sowalfin et SRIW), affichait une « certaine surprise » et « un peu de déception » vendredi, après l’annonce par le groupe Merlin de ne pas implanter de parc Legoland sur l’ancien site de Caterpillar à Gosselies.
Le groupe Merlin Entertainments, qui compte notamment le Sea Life et Madame Tussauds dans son portefeuille, la Région wallonne et le Fédéral avaient signé fin août un protocole d’accord non contraignant destiné à approfondir leur collaboration en vue d’installer un parc Legoland à Charleroi.
Il n’en sera finalement rien, le groupe ayant annoncé son retrait du projet, mettant en avant une modification de sa stratégie mondiale. « On nous explique qu’il s’agit d’une décision stratégique du conseil d’administration du groupe, des actionnaires », confie à Belga Sébastien Durieux, membre du comité de direction de Wallonie Entreprendre, qui était partie prenante de l’accord via la Sogepa. « C’est le jeu », admet-il, même s’il ne cache pas que les équipes sont plutôt déçues et surprises.
« C’est un dossier qui a été longuement discuté et négocié jusque dans les tout derniers jours. Nous étions allés loin dans les détails, c’était très abouti donc on ne s’y attendait pas », souligne M. Durieux, ajoutant que du côté du groupe Merlin aussi, la déception est « probablement » grande dans les équipes impliquées dans le projet.
Sébastien Durieux salue cependant la correction du groupe Merlin, qui a préféré se retirer du projet « plutôt que de nous laisser un espoir » que cela aboutisse un jour. Il explique que l’entreprise a confirmé le potentiel du site de Caterpillar mais souhaite donner la priorité à d’autres projets, coûteux, et ne pouvait dès lors s’avancer sur un délai pour l’ouverture du parc. Le groupe désire ainsi se focaliser sur ses investissements en Chine et la rénovation de ses parcs existants en Europe, explique M. Durieux.
Le projet Legoland oublié, les acteurs concernés vont désormais devoir se remettre autour de la table pour décider du futur du site de Gosselies. « Souhaite-t-on encore un seul opérateur pour l’entièreté du site ou faut-il y développer plusieurs activités ? », s’interroge ainsi M. Durieux. « Il va falloir également reprendre contact avec d’autres projets qui avaient manifesté un intérêt » pour reconvertir le site mais qui avaient été écartés en raison des négociations avec le groupe Merlin. « On va se remettre au travail », résume le responsable de Wallonie Entreprendre.
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir5 Commentaires
PS ÉCOLO démission, plus jamais ça ! Vite 2024
Le site serait il assez grand pour y installer tous les magouilleurs et chômeurs pro de la Wallonie ? La seule éclaircie pour le sud du pays serait d'exclure le PS qui tirent les ficelles depuis des décennies et fabrique des pauvres et assistés !
Déjà beaucoup de parcs en Belgique.
Comment convaincre un investisseur étranger lorsqu'on a perdu toute crédibilité voire même légitimité au sein même de la population wallonne. Qu'a-t-on fait pour mériter autant de médiocrité dans le chef de nos "élites"?
La plupart des "élites" sont des juristes, avocats sans cause, et des sc. po. (nollet, maouane) ou assistants sociaux (khattabi). Aucun ou quasi n'a jamais travaillé en entreprise, presque tous sont fâchés avec les chiffres et la science. On a même une criminologue pour revoir notre système de pension et un journaliste local pour s'occuper de la sncb. L'administration n'est guère mieux entre l'incontournable Robben qui s'est rendu incontournable en IT et le huissier de Namur qui terrorisait, probablement à raison, son personnel. Ça répond à votre question ? En France, ils avaient l'ENA mais ils l'ont dissoute.