Pourquoi l’Allemagne est paralysée par les grèves
Un vaste mouvement de grève va paralyser les transports ce lundi en Allemagne. Les syndicats des services publics et des cheminots font monter la pression pour obtenir des hausses de salaire de plus de 10 % auprès du patronat et des collectivités locales.

Plus de trains, plus d’avions, plus de bateaux… Pour certains pays d’Europe, rien d’extraordinaire. Mais pour les Allemands, c’est pratiquement l’état d’urgence. La « méga-grève » (Mega-Streik, comme disent les médias), organisée ce lundi par le syndicat des services publics (Verdi) et des cheminots (EVG), sera exceptionnelle pour un pays réputé pour son art du compromis dans les négociations salariales.
On n’avait pas vu un mouvement d’une telle ampleur depuis les années 90. « Il faut quand même garder les pieds sur terre. Cette grève est tout à fait normale, tempère Karl Brenke, expert du marché du travail à l’institut de conjoncture et de recherches économiques de Berlin (DIW). Beaucoup d’accords tarifaires arrivent actuellement à échéance et il faut renégocier les salaires dans un contexte très particulier : l’inflation. Par ailleurs, deux syndicats négocient parallèlement et font grève en même temps. »

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous abonner.
S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Curieux de voir si cette grève va entraîner les mêmes débordements qu’en France !
C'est sûrement le PS wallon qui noyaute le système syndical allemand. Envoyez-leur GLouB pour mettre tous ces gens au pas.