Le lent déclin industriel du Royaume-Uni: la faute au laisser-faire
L’industrie britannique souffre, comme partout ailleurs, des difficultés engendrées par la guerre en Ukraine et par les conséquences de la pandémie. Mais entre le Brexit et le refus du gouvernement d’établir une vraie stratégie d’investissement à long terme, les acteurs dénoncent un manque de soutien et des pénalités auto-infligées.

Fin février, British Steel, qui se présente comme l’un des fabricants d’acier « leader » en Europe, a annoncé le projet de la fermeture de ses fours à coke de Scunthorpe, dans le nord-est de l’Angleterre. Pour la société, propriété du groupe chinois Jingye, cette démarche résulte de la hausse des coûts de l’énergie et de sa transformation pour décarboner l’entreprise. Près de 300 emplois pourraient être perdus.
Un mois plus tôt, Britishvolt, pourtant au cœur des questions environnementales, déposait le bilan. Même si le sérieux de cette entreprise avait posé question, la disparition de la seule start-up britannique spécialiste des batteries électriques vient faire trembler le futur de l’automobile au Royaume-Uni. L’interdiction de la vente de voitures à moteur à combustion est, quant à elle, toujours prévue pour 2035.
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
Mise à part l’Allemagne qui est la locomotive de l'UE, quel pays ne décline pas industriellement?
Cela dépend du périmètre "industriel" considéré. Le secteur chimie / pharma ea s'en tire encore très bien .
Même l'Allemagne.