Procès des attentats de Bruxelles: «J’ai trouvé le chemin de la résilience», témoigne Christelle Giovannetti
Une survivante de Maelbeek raconte le sort « des victimes collatérales de l’ombre ». Dont sa famille, qui doit vivre avec une épouse et une maman souffrant d’un important handicap auditif et de crises d’angoisse.


Putain, ça pète de partout dans Bruxelles et je suis prise dans un attentat. » C’est ce que s’est murmuré à elle-même Christelle Giovannetti, quelques instants après l’explosion survenue le 22 mars 2016 à la station Maelbeek. Cette survivante voyageait dans la rame numéro une, devant la rame n°2 où le kamikaze avait fait exploser sa charge. Juste avant de prendre le métro, cette éducatrice spécialisée évoquait par téléphone les explosions survenues un peu plus tôt à l’aéroport. « Je ne pouvais pas croire que ce qui était arrivé à mon pays d’origine, la France, arrivait à mon pays d’adoption », a-t-elle déclaré lundi devant la cour d’assises de Bruxelles, à l’entame de la dernière semaine de témoignages de victimes.

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