Master en médecine à l’UMons: pour Valérie Glatigny, «la politique est l’art du compromis»
Au terme d’une semaine sous haute tension les partenaires de la majorité au sein de la Fédération Wallonie-Bruxelles sont parvenus à un accord. L’UMons pourra organiser son master en médecine sous certaines conditions.

Valérie Glatigny était l’invitée de Matin Première ce mardi matin. La ministre de l’Enseignement supérieur est revenue sur la crise politique majeure entre francophones sur le dossier du master en médecine à l’UMons. La ministre s’est dite « sereine » face à la polémique désormais passée. Valérie Galtigny estime que la « politique est l’art du compromis ».
« En Fédération Wallonie-Bruxelles, nous avons été capables de faire fonctionner la coalition gouvernementale. Nous avons été capables de mettre les menaces de côté pour mener à bien des réformes. » Dans ce dossier, « notre gouvernement est arrivé à un compromis gagnant-gagnant », précise la Valérie Glatigny.
« Etre ministre n’est pas un métier »
Un mauvais présage pour les prochaines négociations ? « Il faut se rappeler qu’être ministre n’est pas un métier et qu’un ministre doit être capable de faire des compromis et de respecter son adversaire. » reconnait la Ministre.
Au terme d’une semaine sous haute tension les partenaires de la majorité au sein de la Fédération Wallonie-Bruxelles sont parvenus à un accord. L’UMons pourra organiser son master en médecine (en co-diplomation avec l’ULB) dès la rentrée 2024-2025 mais devra respecter des conditions très strictes.
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La politique, c'est aussi savoir dire "non". Ce qu'elle avait commencer par faire. Mais c'est aussi la force et le cran de maintenir son cap dès lors qu'on pense que c'est le bon. Ce qu'elle n'a pas fait, à moins de considérer qu'elle ait changé d'avis sur le fonds du dossier (ce que je tiens pour extrêmement improbable)... Non, tout ne doit pas forcément être accordé, fut-ce au prix de contorsions intellectuelles confinant à l'absurde. Non, tout ne se marchande pas, fut-ce en prenant tout le monde pour des truffes.
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La politique, c’est aussi l’art de faire passer des vessies pour des lanternes. Comme par exemple, essayer de faire croire ici que les conditions « très strictes » de l’accord seront respectées dans le temps. Ou comme faire croire que le MR ne s’est pas couché. Maintenant que la porte est ouverte, les sous localistes montois reviendront très vite à la charge pour exiger plus de moyens (et à terme un hôpital universitaire), qui est dupe?
Le compromis À LA BELGE, c'est devoir compenser avec des accessoires pour obtenir l'essentiel. Au final, tout coûte deux fois plus cher et, puisque ce sont toujours les mêmes qui paient, les décideurs s'en f*** royalement. Ça coûte une blinde pour un service final médiocre (justice, enseignement, routes...)
Et ce ne sont évidemment pas les étudiants de Mons qui s'installeront en Hainaut comme aime faire croire Popol le Rouge.