Comment réveiller la fibre comique du cinéma belge

Le Centre du cinéma veut encourager les projets de comédies. Cela passe pour l’instant par l’organisation de masterclass. Après Dany Boon et Michel Hazanavicius, place à l’Américain Steve Kaplan. Sa directrice Jeanne Brunfaut présente la démarche.

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Pas sûr que la Commission du film soutienne des comédies à la «Tuche 4». Par contre, les scénarios burlesques et fantaisistes comme «Une vie démente», d’Ann Sirot et Raphaël Balboni, sont les bienvenus.

Journaliste au service Culture

Par Fabienne Bradfer

Publié le 28/03/2023 à 13:10 Temps de lecture: 6 min

Le cinéma belge est le plus souvent associé à un cinéma social, psychologique, ce qui équivaut pour certains à un cinéma de l’ennui malgré les reconnaissances internationales hors norme de bon nombre de films. Pour casser cette image, favoriser la diversité dans notre cinématographie et répondre ainsi à la demande des plateformes, le Centre du cinéma et de l’audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles a entamé une réflexion sur la comédie et a décidé de donner les outils aux créateurs belges pour aller explorer au mieux tout ce pan de la création cinématographique en favorisant la rencontre avec des auteurs de comédie. Deux séances réservées aux professionnels et aux étudiants ont déjà permis de recueillir les conseils de Dany Boon sur l’écriture de comédies grand public et de Michel Hazanavicius sur l’art du pastiche.

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