Le «fog» londonien, un personnage à part entière dans les romans de Charles Dickens
Le Charles Dickens Museum de Londres explore les relations de l’auteur britannique au célèbre nuage de pollution de la capitale anglaise. L’exposition reflète aussi la lutte de la ville contre la pollution depuis le début du XIXe siècle jusqu’à nos jours.

Partout du brouillard ». C’est ainsi que débute le deuxième paragraphe de La Maison d’Âpre-Vent (Bleak House), l’un des romans les plus emblématiques de Charles Dickens, l’auteur d’Oliver Twist. S’il est partout dans le Londres du XIXe siècle, le célèbre fog l’est aussi dans la littérature de cet auteur anglais. En vis-à-vis de la lutte actuelle contre le réchauffement climatique, c’est cet aspect qu’a voulu explorer le musée dédié à cet auteur dans son ancienne maison londonienne.
« C’est une thématique évocatrice de son œuvre, le fog prend presque le rôle d’un personnage, explique Cindy Sughrue, la directrice du Charles Dickens Museum. Parfois, il est lié au danger ou à la dissimulation car il pouvait devenir si épais qu’on ne voyait plus rien. Il accompagne aussi le déplacement d’un personnage ou la progression d’une histoire. Les illustrations des livres de Dickens aussi représentent la présence du fog dans la ville. »

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