«Enjeux»: Avis aux donneurs de leçons
Les droits humains (et leur instrumentalisation) sont un enjeu majeur du bras de fer entre les pays autoritaires et les démocraties. Ces dernières ne peuvent esquiver un devoir d’autocritique permanent.


La scène se passe le 14 mars dernier sous les lambris dorés du Hofburg, dans le monumental quartier des musées à Vienne, où l’ODIHR, le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l’homme de l’Organisation pour la coopération et la sécurité en Europe, tient une session sur le thème de « la liberté des médias, pilier central d’une sécurité complète ».
Le plan de salle, qui indique l’emplacement des délégations officielles, donne une idée des défis à relever. Egypte, Algérie, Azerbaïdjan, Afghanistan, Biélorussie, Russie, Turquie, Turkménistan : mais que viennent donc faire dans ce débat des pays où le journalisme indépendant est condamné aux culs de basse-fosse ? Et à quel jeu se prêtent donc les délégués des démocraties imparfaites, mais des démocraties quand même, qui s’intercalent diplomatiquement entre les représentants des Etats prédateurs de la presse, comme les appelle rudement mais pertinemment Reporters sans frontières ?

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir5 Commentaires
On n'a pas besoin d'être parfait pour donner des leçons bien senties et les faire respecter par tous les moyens. Il suffit d'être meilleur que l'autre.
"Whataboutisme" ? Késako???
(But) what about...
Un exemple dans l'article qui vous a échappé: "cette esquive qui commence immanquablement par « oui, mais ». « La répression de la presse en Russie ? Oui, mais il y a aussi de la censure en France… »"
Wiki: "sophisme visant à dévier une critique par des références à d'autres griefs réels ou présumés." Il n'y a pas de quoi, c'est avec plaisir.