Accueil La Une Opinions

Lucile Peytavin: «La société paye cher le prix de la virilité»

Les hommes sont responsables de l’écrasante majorité des comportements asociaux et violents, liés à une éducation virile, qui représente un surcoût de près de 100 milliards par an pour la société française, selon Lucile Peytavin. Et la chercheuse de suggérer : n’aurions-nous pas tous intérêt à nous comporter comme les femmes ?

Article réservé aux abonnés
Journaliste au service Forum Temps de lecture: 7 min

Combien coûtent à la société les conséquences de la virilité érigée en idéologie dominante ? L’historienne Lucile Peytavin s’interroge dans son essai Le coût de la virilité, sorti début mars en Livre de poche, sur les raisons de la surreprésentation des hommes parmi les auteurs de violences et de comportements à risques. Elle chiffre le prix de cette violence associée à une supposée nature masculine, pour les hommes et les femmes, avant de proposer des pistes pour y remédier.

Comment définissez-vous cette virilité ?

Cet article est réservé aux abonnés
Article abonné

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)

Avec cette offre, profitez de :
  • L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction
  • Le journal en version numérique
  • Un confort de lecture avec publicité limitée

Le fil info

La Une Tous

Voir tout le Fil info

8 Commentaires

  • Posté par Charlier Albert, vendredi 31 mars 2023, 17:24

    Excellente et judicieuse analyse, qui éclaire sur le chemin que l'humanité doit encore parcourir pour évoluer du règne de la loi du plus fort vers une société de droit. En plus d'une éducation plus égalitaire entre filles et garçons, la présence renforcée de femmes dans les organes décisionnels aiderait certainement.

  • Posté par Masure Luc, vendredi 31 mars 2023, 1:46

    Comme d'habitude avec les féministes, c'est uniquement une question de culture, d'éducation et de société et aucunement une question d'innéité et de génétique. A croire que les féministes ont honte de la nature profonde féminine et se revendiquent d'une nature indifférenciée sexuellement.

  • Posté par Lonnoy Olivier, jeudi 30 mars 2023, 19:22

    Entre autres déficiences de ce procès, pour être un rien utile et honnête, pour ne pas être uniquement à charge, une telle analyse devrait logiquement inclure une évaluation des bénéfices de la virilité pour la société ... Et éviter de feindre que tout se joue dans l'enfance, qu'un individu adulte n'aurait pas de libre arbitre... Mais évidemment, ce ne serait pas aussi vendeur, ni dans l'air du temps, ...

  • Posté par Lonnoy Olivier, jeudi 30 mars 2023, 20:52

    @Albert Dupont encore: Si on suivait la prétendue logique de l'article (et vraisemblablement du livre, puisque l'article est sensé en être le reflet), il faudrait surprimer le sucre pour tout le monde, parce que certains individus deviennent diabétiques, la charcuterie parce que certains développent un cancer, etc... Il s'agit bien d'une prétendue logique et si beaucoup d'individus acceptent de telles analyses et recommendations, il y a de quoi se faire du souci ...

  • Posté par Lonnoy Olivier, jeudi 30 mars 2023, 20:32

    @Albert Dupont: vous ne trouverez aucune distinction dans l'article entre virilité et 'virilité toxique' comme vous l'appelez. Evidemment, je dénonce les comportements illégaux et tout comportement violent. Mais en ne faisant pas cette distinction, l'article lui-même est violent. Entre outre, quand on prétend faire le leçon (sur l'éducation des enfants par exemple), la moindre des choses serait la précision des propos. Sans cette précision, le reste n'est que propagande ou incompétence. Enfin, il est impossible de pallier dans un blog aux manques d'un tel procès. Qu'il suffise de constater que la sélection naturelle n'a pas éliminé la virilité, alors que l'immense majorité des enfants ne sont heureusement pas issus de viols. On peut aussi évoquer l'attirance prononcée de nombreuses femmes pour les 'bad boys' ... Voici qui met en lumière ce que je dénonce: à force d'instruire uniquement à charge, on se trompe de conclusion et de remède. Sauf bien sûr si le but est mercantile (vente d'un bouquin dans l'air du temps par exemple).

Plus de commentaires

Aussi en Opinions

Voir plus d'articles

Le meilleur de l’actu

Inscrivez-vous aux newsletters

Je m'inscris

À la Une

références Voir les articles de références références Tous les jobs