Plantain, gaillet et orties
Ce sont trois parmi vingt-cinq plantes « de mauvaise vie », qui croissent dans nos rues, nos terrains vagues, sous nos pieds. Un « Atlas » les récolte.


Il y a près de chez moi, une longue plate-bande qui court entre le trottoir et la palissade bétonnée d’un terrain vague mais clos. A peine un mètre de large sur soixante mètres de long. Mais quelle forêt ! De l’ortie, du pissenlit, du plantain, de l’armoise, de l’achillée millefeuille, du gaillet... Et, poussant dans le terrain voisin mais offrant ses inflorescences mauves à la rue, du buddléia. C’est magnifique de dynamisme, ces plantes qui poussent malgré le vent causé par les turbulences des immeubles de grande hauteur proches, malgré le piétinement occasionnel, malgré les ordures et les objets négligemment jetés qui, souvent, les écrasent. Ça pousse, plein de vitalité, ça fleurit, ça colore le quartier.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous abonner.
S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir0 Commentaire