Heures sup’: bien rémunérées, peu taxées, mais pas toujours formellement utilisées
La demande d’heures supplémentaires peut venir de l’employeur ou de l’employé. Le système, tout comme sa rémunération et sa taxation, est très encadré par la loi. Comment ça fonctionne ? On fait le point.

Un dossier à terminer durant le week-end, un mail à traiter en soirée… Les heures supplémentaires sont une réalité souvent bien connue des travailleurs. Depuis la pandémie et la généralisation du télétravail, elles seraient même de plus en plus fréquentes. Peu de chiffres sur la question, si ce n’est ceux d’une étude réalisée en 2022 par l’éditeur de logiciels RH Protime auprès de 1.000 employés francophones. Principaux enseignements : un tiers des personnes interrogées ont admis prester des heures en plus au moins une fois par semaine et 9 % quotidiennement. « On a une habitude en télétravail qui est de commencer tôt, mais on n’ose pas finir tôt. Ca provoque donc naturellement une déviance vers des heures supplémentaires, pas forcément demandées par l’employeur. Celui-ci n’est même pas forcément au courant. Ça peut aller jusqu’à quatre heures en plus par semaine », souligne Sophie Henrion, la directrice Belgique de Protime. Des heures qui ne sont pas comptabilisées formellement et qui ne sont souvent pas rémunérées.

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