Littérature: les contrôleurs de sensibilité, lecteurs sensibles ou censeurs?
On les appelle « sentivity readers » en anglais. Ils relèvent dans les livres les passages qui pourraient être perçus comme offensants envers certaines communautés. Et ils gagnent l’édition française.


C’est une question bien polémique et bien sensible. Le rôle des « sensitivity readers » est-il indispensable, fécond, discutable, néfaste ? Biffez les mentions inutiles. Ces contrôleurs de sensibilité, comme on pourrait les nommer en français, traquent dans les livres ce qui peut être perçu comme raciste, homophobe, misogyne, humiliant envers certaines catégories de personnes. Ils poursuivent les stéréotypes. Dans les rééditions de livres classiques comme dans les manuscrits de romans proposés aux éditeurs. Ils hantent déjà les maisons d’édition anglo-saxonnes. Et pénètrent petit à petit le monde francophone du livre.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
C'est votre poisson d'Avril ? J'ose le croire car dans le cas contraire, il s'agirait d'une véritable atteinte à la libre expression d'auteurs, passés, présents et à venir, par'une censure du "non-correctement écrit" édictées par de soi-disants gardiens des "bonnes" écritures!