Le procès d’un opposant met le Sénégal sous tension
Au terme d’une audience mouvementée, le très populaire Ousmane Sonko a été condamné ce jeudi à deux mois de prison avec sursis. Une sentence plus lourde aurait pu l’empêcher de se présenter à l’élection présidentielle de février prochain.

Ce jeudi matin, Dakar tourne au ralenti. Bus à l’arrêt, circulation des motos interdite, dispositif policier massif aux abords du tribunal : en marge du procès « à risque » de l’opposant Ousmane Sonko, les autorités sénégalaises ont multiplié les mesures pour prévenir les échauffourées. Les manifestations de l’opposition ont été interdites dans la capitale. Les vacances scolaires de Pâques ont même été avancées de trois jours. Deux semaines plus tôt, une précédente audience dans la même affaire avait déclenché des troubles ayant fait trois morts à travers le pays.
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