Ô «Rage», ô désespoir, ô virilisme ennemi
Marre de laisser couler, de rester polies, d’attendre sagement que ça change ? Au Théâtre National, deux spectacles de femmes s’emparent avec une violence assumée de la masculinité toxique. Quand la scène vise les burnes, ça fait « mâle » ! Au Théâtre de la Vie aussi, on dé-bite le connard-type.

Les temps changent, il ne fait plus bon vivre pour les connards », prévient la metteuse en scène Emilienne Flagothier. Sur le plateau de Mars à Mons, où Le Soir a découvert le spectacle, c’est même un temps de merde qui s’abat littéralement sur les gros lourds, tous ces nazes qui ont raté le train de #MeToo et continuent de polluer l’espace public (et privé) avec leurs vieux réflexes sexistes, leurs blagues salaces, leurs gestes déplacés, leur manière de s’étaler, gonades en liberté, sur les sièges du métro, leur mecsplaining, leur façon de monopoliser une réunion, etc. Dans Rage , c’est donc une drache sauvage qui se déverse sur la tête des mâles toxiques, qu’ils soient juste ploucs ou carrément violents.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous abonner.
S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir0 Commentaire