Déconnecter du boulot, un nouveau droit conditionné
Depuis ce 1er avril, les salariés peuvent invoquer le droit à être déconnectés en dehors des horaires de travail. Pour leur permettre d’en bénéficier, l’entreprise doit également adapter effectifs et charge de travail. Sinon, cela reste un vœu pieux.


J’avais beaucoup de réunions, souvent pendant le temps de midi car, quand tu es cadre, ça n’arrête pas. » Tout juste quadragénaire, cette chargée de communication dans une entreprise technologique internationale est en burn-out depuis près d’un an. Peu à peu, sa sphère professionnelle a débordé au point d’envahir sa vie familiale. Jusqu’au point de non-retour. « J’avais même des réunions tout en conduisant mon fils au foot. Un jour, j’ai été le voir au match et je ne comprenais plus rien de ce que les gens me disaient, se souvient-elle. J’étais comme dans la brume. Alors j’ai été consulter mon médecin. » Le burn-out, c’est l’étape ultime d’un phénomène souvent sous-estimé : l’hyperconnectivité, le fait de ne jamais vraiment pouvoir décrocher mentalement de son travail. Un risque auquel sont exposés les cadres, les professionnels de la communication mais aussi nombre d’employés et ouvriers.

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