Les victimes ont fait entrer le procès des attentats de Bruxelles dans l’histoire de la Belgique
La séquence des témoignages des victimes se referme, au procès du 22-Mars. Place très vite à l’interrogatoire des accusés. Mais avant ça, retour sur ces quatre semaines de tournant du procès, avec les mots puissants de Karen Northshield.

Un procès de longue haleine, comme celui des attentats de Bruxelles, est tel un roman. Un début et une fin, des chapitres et des rebondissements. Des longueurs, certainement. Mais aussi des moments d’une immense intensité.
Une séquence s’est achevée cette semaine (ou quasiment puisqu’il restera un témoin lundi matin) : celle des témoignages des victimes et parties civiles. Lundi après-midi, une nouvelle doit s’ouvrir, celle de l’interrogatoire des accusés.
Après un invraisemblable retard dû à cette histoire des box, jugés in fine contraires aux droits élémentaires de la défense, après les pénibles débats sur les fouilles à nu, après la longue mais nécessaire description de l’enquête… ce procès qu’on annonçait (qu’on espérait ?) historique y parvient. Finalement.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
Mme Delvaux, Mr Colart, recevez mes remerciements les plus sincères pour ce très bel hommage aux victimes. Le courage de témoigner nous a vidé. Mais nous ne le regrettons pas. Merci d'aider les citoyens à s'intéresser à ce qui se passe dans cette enceinte de la cour d'Assises, qui est éminemment important et intéressant pour tous, pour faire évoluer la société belge, et pour faire évoluer la fraternité comme le disent Karen et Mohammed. Vos articles sont nuancés, sensibles, justes, nous nous sentons respectés dans notre vécu. Que vous vous sentiez concernés, au nom des citoyens belges, par ce qui se passe aux Assises, nous redonne un peu d'espoir dans la solidarité collective. Je vous en remercie.
Merci au journal Le Soir de nous permettre d'avoir accès au "message" complet de Madame Northshield. Sa force est sa douleur, sa rage est son humanité, sa foi en la vie est son credo. Quelle force et quelle élégance. Ce texte devrait faire partie des programmes scolaires de philo et/ou de psycho. Mais, malheureusement, cela ne fera pas partie des projet d'excellence de nos politiques. Et pourtant, cela vaut bien le discours de création de l'Otan par Monsieur Paul-Henri Spaak en son temps.
Total respect, Madame.