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La bactérie mangeuse de plastique ne nettoiera pas les océans

La découverte effectuée par une université de l’Illinois est une solution à petite échelle. Professeur à l’UMons, Jean-Marie Raquez croit plus au recyclage enzymatique des plastiques.

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Journaliste au service Société Temps de lecture: 4 min

Chaque année, plus de 10 millions de tonnes de plastique déversées dans les océans  et plus de 380 millions de tonnes de plastique ne sont utilisées qu’une fois avant d’être jetées. Un désastre pour l’environnement. Certes, de manière générale, le Belge a adopté le réflexe de jeter ses bouteilles en plastique et les PMC, en général, dans les sacs bleus mais c’est loin d’être la panacée. Pour preuve, selon Plastic Oceans, seuls 9 % de tous les plastiques sont réellement recyclés. Plus de 90 % du plastique n’a donc pas droit à une deuxième vie et n’est rien d’autre qu’un déchet polluant terminant souvent sa vie dans les océans.

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1 Commentaire

  • Posté par Maesen Jean-Luc, vendredi 21 avril 2023, 8:50

    [ Mais il ne faut pas, pour autant, faire n’importe quoi. Il ne faut pas donner aux gens le sentiment que, parce que la bouteille est biodégradable, ils peuvent la jeter n’importe où et ne pas se préoccuper des conséquences. » ]. C'est l'évidence même, une évidence criante... Ce n'est d'ailleurs pas le matériau <plastique> en lui-même qu'il faut incriminer (et interdire totalement), mais bien la manière dont <nous> (certains plus que d'autres ?) "gérons" (très mal ?) les déchets produits. Un minimum de "propreté" et de respect (pour notre environnement, pour les autres, et pour nous-mêmes) devrait conduire à ne jamais "se débarrasser" de nos déchets (de quelque nature qu'ils soient) n'importe où et n'importe comment, et à minima, conduire à une utilisation à 100% des résidus plastiques, soit en les recyclant au mieux quand c'est possible, soit en produisant de l'énergie en les incinérant le plus "proprement" possible. Il s'agit tout de même au départ de pétrole et/ou de gaz naturel "transformés" ; eux-mêmes destinés actuellement à être directement "brûlés", dans des "véhicules thermiques" (voitures, camions, bateaux, avions) ou dans des centrales de production d'électricité au gaz, notamment...

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