Des scientifiques font une découverte étonnante en matière de contraception

Alors que les femmes tournent de plus en plus le dos à la pilule contraceptive en raison des multiples effets secondaires et risques, une nouvelle étude montre qu’il existerait une alternative reposant sur une pilule moins dosée en hormones. La recherche a été dirigée par l’Université Diliman aux Philippines, en collaboration avec des collègues de Corée, des Etats-Unis et du Danemark.

L’étude s’est basée sur un échantillon de 23 femmes jugées en bonne santé et âgées de 20 à 34 ans avec un cycle menstruel régulier. Les scientifiques ont développé des modèles informatiques qui affichent et prédisent les interactions entre les niveaux d’hormones et leurs effets.

Les résultats ont montré que les contraceptifs hormonaux sont tout aussi efficaces même s’ils sont administrés avec des quantités plus faibles d’hormones. Selon les chercheurs, environ 92 % d’œstrogènes en moins et 43 % de progestérone en moins suffisaient pour obtenir les mêmes résultats. De plus, il serait tout aussi efficace de n’administrer des œstrogènes que vers le milieu de la phase folliculaire (les 14 premiers jours de votre cycle, juste avant l’ovulation), donc vers les jours 7 et 8 du cycle au lieu de 28 jours.

De plus, cette méthode serait non seulement efficace pour prévenir la grossesse, mais aussi pour réduire les douleurs menstruelles. Des recherches supplémentaires sont nécessaires mais cette découverte prouve qu’il est encore possible d’améliorer la contraception.