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Avec un épicéa moribond, la forêt wallonne doit se réinventer

L’épicéa, roi de nos forêts de résineux et de nos scieries, est trop sensible à la hausse de température. Propriétaires publics et privés vont devoir repenser leur forêt de demain. Article réservé aux abonnés
Journaliste de la cellule wallonne Temps de lecture: 5 min

Face au changement climatique et aux diverses attaques et maladies de toute une série d’essences, la forêt wallonne évolue et évoluera encore grandement. Les statistiques de peuplement sont implacables et montrent déjà une évolution nette ces dernières années.

En 1981, la répartition entre les résineux et les feuillus se situait à 50/50 mais, en 2008, elle était passée à 47 % de résineux. Actuellement, c’est 44 % de résineux et 56 % de feuillus. Le trou se creuse. Ces 40 dernières années, la perte en résineux se situe à 1.700-2.000 hectares par an. La forêt publique se reconstitue plus avec du feuillu tandis que nombre de privés ne replantent pas nécessairement après des mises à blanc de pessières, laissant place à de la régénération naturelle. C’est une des raisons de la mise en place par la Région wallonne d’une cellule d’accompagnement de la petite forêt privée.

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1 Commentaire

  • Posté par Fonder Daniel, vendredi 12 mai 2023, 12:45

    Le portrait noir de l'épicéa est une diabolisation de plus dans la vague écolo-bobo de chercheurs universitaires sans ouverture d'esprit. L'histoire nous apprend que l'épicéa a été cultivé massivement pour les besoins de l'industrie minière devenue d'ailleurs propriétaire de larges domaines de tourbière inexploitées. Le besoin a disparu avant la fin des mines et cette culture industrielle a répondu à d'autres besoins de la cellulose notamment pour le papier à la construction où l'épicéa est de plus en plus utilisé. Cette l'équilibrage entre les essences, leur choix adapté à l'environnement, la possibilité d'exploiter une diversité parcellaire avec les machine actuelles, ... tout cela ne doit pas nous faire oublier les besoins de la société. Trans former la Wallonie en une immense réserve naturelle au profit de la diversité est aussi un obstacle majeur à sons évolution et à son développement pour enfin sortir de ses problèmes actuels. Il serait temps de sortir ces professeurs de la verte Gembloux pour les installer entre la faculté d'économie et les science appliquées dans une ville avec 20% de chômeurs..

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