Dopage: entre déni et mesures, le jeu ambigu du Kremlin
La présidence russe a annoncé la suspension des responsables mis en cause. Mais elle n’a reconnu aucune faute. Et agite la thèse du complot.

Deux ans après ses JO d’hiver à Sotchi et à trois semaines avant les JO d’été à Rio, Moscou vient de subir une humiliation. Accusé d’avoir orchestré un système de dopage au plus haut niveau de l’Etat, le pays hôte des derniers jeux olympiques risque d’être exclu des prochains. Mais, loin de tout mea culpa, le Kremlin a hier répondu aux conclusions du rapport McLaren avec ce même double jeu ambigu qu’il a adopté depuis les premières révélations : prendre des mesures tout en jouant la carte du déni et en se présentant en victime. « Les responsables cités comme étant les exécutants directs (des infractions) seront temporairement suspendus de leurs fonctions jusqu’à la fin de l’enquête », a hier annoncé le Kremlin par un simple communiqué. Formellement, la Russie se conforme donc aux exigences de l’Agence mondiale antidopage (AMA) qui a exigé le limogeage des officiels mis en cause.

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