Mélissa Da Costa: « Ecrire, c’est une manière de vivre encore plus »

L’idée aurait pu être celle-ci : un roman qui ferait écho au désir d’une des romancières préférées des lecteurs et lectrices français, de s’évader loin du tumulte, et de trouver le repos dans un des endroits les plus reculés du monde, en Nouvelle-Zélande. Qui, à l’image du personnage principal des Femmes du bout du monde, se reconstruit loin des hommes, de l’agitation, de Paris, du milieu littéraire. Séduisante, mais à côté de la plaque puisque ce nouveau roman de Mélissa Da Costa trouve son origine dans un voyage effectué par l’écrivaine, 32 ans, avant la sortie de Tout le bleu du ciel, en 2018, sac au dos, en mode back-packer. Mélissa Da Costa s’en est nourrie et souvenue pour raconter l’histoire de trois femmes, Flore, Milly et Autumn, dans un camping dans la région reculée des Catlins. Trois femmes qui avancent vers d’autres versions d’elles-mêmes et un autre bonheur.