Voici les fonctions enseignantes qui sont touchées par la pénurie
Avis aux candidats : l’école manque d’instituteurs, de profs de langues, de maths, de sciences ou d’informatique.


Réuni mercredi matin, le gouvernement de la Communauté française a approuvé la liste des fonctions enseignantes touchées par la pénurie. Cet inventaire, officiel, est utilisé par l’Onem – la personne qui suit une formation correspondant à une fonction dite en pénurie n’est plus qualifiée de demandeur d’emploi et ne doit plus être disponible sur le marché de l’emploi (il peut refuser une offre d’emploi), tout en conservant ses allocations de chômage.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir6 Commentaires
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Posté par Claudine Kinet, jeudi 21 juillet 2016, 11:07
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Posté par PETITJEAN CHARLES, jeudi 21 juillet 2016, 10:53
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Posté par PETITJEAN CHARLES, jeudi 21 juillet 2016, 9:44
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Posté par Marie Jaspers, mercredi 20 juillet 2016, 19:19
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Posté par Marie Jaspers, mercredi 20 juillet 2016, 18:10
Plus de commentairesCet inventaire fait mal.Depuis le licenciement de 3 000 professeurs au milieu des années 90, les jeunes ont quitté les formations pédagogiques. La Communauté française n'ayant pas les moyens de sa politique, les incitants financiers susceptibles de rendre de l'attrait aux fonctions enseignantes n'ont pu être libérés. Le refinancement substantiel de 2001 n'a pas suffi. La régionalisation de l'enseignement s'imposera peut-être pour trouver un niveau de pouvoir doté d'un pouvoir fiscal.
L'enseignement est un système d'aplatissement généralisé où l'initiative personnelle, même s'inscrivant dans le cadre d'un projet pédagogique, doit toujours rendre des comptes : le prof au dirlo et à l'inspecteur, le dirlo à l'administration et au politique. L'année dernière, lors de la fuite des questions d'examens, j'ai entendu un préfet d'un athénée de Bruxelles attendre les ordres de "Madame la Ministre" pour réagir. Infantilisant, ahurissant et peu exaltant pour les jeunes!
Dans un monde où la valeur première est l'argent, la reconnaissance sociale est proportionnelle à la hauteur de la rémunération, il n'est donc pas étonnant que le métier d'enseignant n'attire plus. A cela s'ajoute la déconsidération distillée dans l'opinion publique par les politiques (enseignants fraudeurs) relayés complaisamment par les médias (jours blancs), et vous avez la pénurie constatée aujourd'hui. Logique.
Comment les autorités vont-elles s'y prendre pour limiter le redoublement autrement que par décret?Elles masquent les problèmes mais ne les résolvent pas ! Depuis 20 ans, elles brandissent la remédiaton comme remède miracle mais on en a pas encore vu les effets . Pourquoi ne remettent-elles jamais en cause les véritables responsables : les élèves?
Si on met en place des dispositifs de soutien à la réussite durant les études pédagogiques, on admet implicitement que les étudiants n'ont pas le niveau adéquat pour réussir leurs études de manière autonome . Ce qui est extrêmement grave pour de futurs enseignants . Comment peut-on espérer un enseignement de qualité quand on descend le niveau de recrutement aussi bas?