Accueil Société Enseignement

Avec les nouveaux rythmes scolaires, l’immersion se porte encore plus mal

Salaire plus élevé au nord du pays, distance géographique et maintenant calendrier scolaire distinct. L’enseignement en immersion de la Communauté française peine à recruter des native speakers. Entre 2018 et 2021, l’attrait des élèves pour les filières immersives a pourtant évolué de 20 %. Article réservé aux abonnés
Journaliste au service Société Temps de lecture: 1 min

Enseignante depuis plus de dix ans dans une école en immersion, avec des enfants scolarisés dans un autre régime linguistique, je quitterai l’enseignement francophone l’an prochain. » Les inquiétudes avaient été formulées dès l’annonce de la réforme des rythmes scolaires : l’enseignement en immersion pourrait-il se maintenir avec l’existence de divergences de calendrier scolaire entre le nord et le sud du pays ? En Région bruxelloise où nombre de professeurs d’immersion sont néerlandophones, la situation semble critique. « Rien que dans mon école, nous sommes trois enseignantes à quitter l’enseignement francophone à la prochaine rentrée », atteste Charlotte, professeure de néerlandais.

Cet article est réservé aux abonnés

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)

Avec cette offre, profitez de :
  • L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction
  • Le journal en version numérique
  • Un confort de lecture avec publicité limitée

Le fil info

La Une Tous

Voir tout le Fil info

5 Commentaires

  • Posté par Moritz Montanez, dimanche 14 mai 2023, 21:05

    Selon mon expérience, les flamands n'accepteront *jamais* que vous soyez né ailleurs et ayez grandi sur le sol flamand. La flamanditude doit appartenir à l'adn : faiblesse ou force, ça dépend de langue

  • Posté par Coets Jean-jacques, dimanche 14 mai 2023, 18:15

    Nous sommes la plus grande école privée de langues en Belgique, et nous ne parvenons pas à faire venir des professeurs "native" de néerlandais ! Ils acceptent du bout des lèvres d'aller jusqu'à Bruxelles, grande limite LLNeuve, mais au-delà c'est impossible. Alors, pourquoi ne pas renforcer les professeurs francophones ? Pourquoi toujours vouloir miser sur les "natives" ? Un francophone est tout à fait à même de donner cours de néerlandais ou d'anglais, et de plus connait souvent mieux les faiblesses des enfants francophones. Il faut noter également que les enseignants d'anglais qui habitent en Wallonie et dont les enfants sont scolarisés en FWB n'auront aucun problème. Il ne faut quand même pas oublier que c'est la communauté flamande qui a opposé une fin de non-recevoir à peine polie aux tentatives de dialogues de la ministre Désir. Si les professeurs flamands "natives" ne veulent plus venir, c'est leur problème maintenant ! Qu'ils s'adressent à Ben Weyts....

  • Posté par Hourdeau Chantal, dimanche 14 mai 2023, 21:43

    Déjà quand j'allais à l'école (ça fait très longtemps), on avait des cours de néerlandais dès la 4ème primaire et les profs étaient francophones! Pareil dans le secondaire. Il y a moins longtemps, j'ai fait 3 ans de cours du soir et je n'ai eu un prof néerlandophone qu'une seule fois mais bon, j'ai 57 ans. Il y a moins de problèmes avec l'anglais.

  • Posté par Hourdeau Chantal, dimanche 14 mai 2023, 21:43

    Déjà quand j'allais à l'école (ça fait très longtemps), on avait des cours de néerlandais dès la 4ème primaire et les profs étaient francophones! Pareil dans le secondaire. Il y a moins longtemps, j'ai fait 3 ans de cours du soir et je n'ai eu un prof néerlandophone qu'une seule fois mais bon, j'ai 57 ans. Il y a moins de problèmes avec l'anglais.

  • Posté par Schoonbroodt Hubert, dimanche 14 mai 2023, 20:38

    D'accord avec vous.

Aussi en Enseignement

Voir plus d'articles

Le meilleur de l’actu

Inscrivez-vous aux newsletters

Je m'inscris

À la Une

références Voir les articles de références références Tous les jobs