Chez Cerami, les paysages cousus d’Iris Hutegger

D’abord, il y a une impression de calme, de paix, se dégageant de ces photographies en noir et blanc mais privilégiant les tons gris très doux, presque passés. Ensuite, on repère, çà et là, quelques éléments de végétation. Un peu de verdure entre deux rochers, une traînée de rouge filant le long d’un chemin, un mélange d’herbe, de mousse, de fleurs…

Il faut un moment pour réaliser que cette végétation apparaît en couleurs sur les blancs et les gris des photographies. Et un moment de plus pour s’approcher et découvrir qu’Iris Hutegger est bien plus qu’une photographe de paysage. Chacun de ceux-ci est en effet traversé, troué, perforé par une aiguille entraînant un fil de couleur qui, petit à petit, crée l’illusion d’une végétation.