Capacité de lecture : les résultats très préoccupants des élèves francophones


Il y a le verre à moitié plein : les résultats sont stables et l’impact de la crise a été limité. Et le verre à moitié vide : la Fédération Wallonie-Bruxelles stagne dans le bas des classements internationaux. On parle ici des compétences en lecture des élèves francophones de quatrième primaire. Plus précisément des enfants qui étaient en 4ème primaire au printemps 2021. A ce moment-là, un échantillon de 4.271 élèves de Fédération Wallonie-Bruxelles a participé à l’enquête Pirls (lire ci-dessous). Elle prend place à un moment charnière du parcours scolaire, celui où savoir lire est indispensable pour avancer dans toutes les matières. Ainsi, l’enquête ne se limite pas à jauger la capacité de lire un texte avec fluidité mais surtout à évaluer la « lecture experte » : retrouver des informations, interpréter des idées, critiquer le contenu… Selon les concepteurs de l’enquête, « la compréhension en lecture est envisagée comme un pilier de la réussite scolaire mais aussi du développement personnel et citoyen des élèves ».
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Il n'y a pas de miracle. Comme pour toute chose, l'excellence est avant tout une question de pratique! C'est particulièrement et spécialement vrai pour la lecture. Et, par ricochet, pour l'écriture et la capacité d'expression. Pour aller au-delà du simple déchiffrage, et accéder aux différents niveaux de lecture, afin que la lecture ouvre la fenêtre sur la compréhension du monde, sur l'universalité et, peut-être ensuite sur la transmission d'un savoir, quel qu'il soit, il faut mettre le paquet sur les petits, passer la surmultipliée pendant qu'ils sont encore des éponges ne demandant qu'à apprendre, et mettre à profit leur envie de comprendre et leur curiosité naturelles. La tablette a leur préférence? Aucun problème, tout support de lecture est bon à prendre. Moi, j'ai bien appris à lire dans "Le journal de Mickey" ... Du moment qu'il s'agit d'abord et avant tout de lire!
La qualité de l'enseignement est inversément proportionnelle au nombre de réformes, aux couts de fonctionnement, au nombre d'années d'étude des enseignants. Qui pourra encore affirmer qu'il n'y a pas de nivellement par le bas ! L'effet pervers de cette gabegie est que les enseignants de nouvelles générations sont aussi victimes de ce nivellement par le bas et sont porteurs des lacunes qu'ils vont colporter. L'enseignement est à l'image du gouvernement wallon, il ne sait pas où il va.
Enseignement de piètre qualité égal élèves incompétents
Je viens de consulter le site. En effet, La Communauté Française est bonne dernière parmi les pays de l'Union Européenne, et même le seul pays sous la barre des 500. Cela dit, la moyenne EU, en chute de 11 points, n'est qu'à 529. La différence n'est pas énorme. Les meilleurs élèves, la Finlande, ne sont qu'à 549... Cependant, la langue finnoise est une des plus difficiles au monde, avec pas moins de 17 déclinaisons différentes. N'est-il donc pas normal de pousser les enfants dans la lecture ?! La France n'obtient "que" 514 mais est le seul pays à progresser, de deux petits points. Est-il rationnel de comparer des pays avec des programmes tellement différents, et des langues aussi différentes également ? Pouvons-nous vraiment "photographier" l'apprentissage de la lecture à une année particulière, alors que les enfants ont 6 ans pour maitriser cette discipline ?! Je ne le pense pas. Et si nous voulons suivre le modèle finlandais, il faudrait d'abord que les parents belges l'acceptent : carte scolaire imposée (donc pas de choix de l'établissement), redoublement interdit, intégration individuelle des élèves, enseignants formés après 5 ans d'université, tronc commun de 7 à 16 ans, fin des cours à 13.00, gratuité intégrale, etc. Sommes-nous tous près pour cet enseignement ? J'en doute !
Exact, prêts et non près ! Au temps pour moi.