« Double Murder » : de la violence médiatisée au réconfort

Sur une musique joyeuse, toute une petite bande déboule sur le plateau. On pousse des « Hip Hip Hip Hourra », on rigole, on regarde le public dans les yeux, on bondit dans tous les sens… Et puis un geste, un regard : un doigt que l’on tend vers une poitrine, une main qu’on glisse sous un cou… Dans un style proche de la pantomime ou des films muets, on égorge, on étrangle, on éventre, on fusille. Avec toujours le même enthousiasme joyeux.