Le passé, comme un boomerang…


Les faits sont têtus, les archives accablantes : même si la commission d’enquête parlementaire consacrée au passé colonial a renoncé à conclure, les recherches consacrées entre autres au sort réservé aux métis du Congo, du Rwanda et du Burundi sont incontournables.
Classés ou non, mais accessibles aux chercheurs et à tous ceux qui souhaitent remonter jusqu’aux racines de leur identité, les documents d’époque sont là. Ils démontrent combien l’idéologie qui a sous-tendu le projet colonial était raciste, discriminatoire : on sait à peu près tout de l’exploitation des ressources naturelles, de cette « mise en valeur » de l’Afrique centrale qui bénéficia d’abord à la métropole, on mesure ce que la Belgique doit au Congo, « qui doit à qui ? », disait déjà Mobutu lorsque les relations privilégiées entre les deux pays touchaient à leur fin.
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
Un problème vraiment essentiel à l'heure actuelle ???
Il y a des journalistes qui n'ont rien d'autre à se mettre sous la dent. Heureusement, peu de monde les lit.
Je trouve ça indécent de présenter les choses comme si il s'agissait de comportements individuels en s'adressant au citoyen lambda . Et ce , en faisant semblant d'oublier le rôle des multinationales ( Union Minière du Haut Katanga HMHK par exemple sans la nommer ) et du système capitaliste . Alors , ayez la décence de poser les bonnes questions / dans l'éventualité de devoir payer des réparations au Congo , qui devra allonger ? les multinationales ayant exploité le Congo? ou l'état belge, càd vous et moi, le citoyen belge culpabilisé par vos discours de repentir et de remords tardif ? Me concernant, n'ayant en rien profité de la colonisation , je me refuse à contribuer à la moindre indemnisation , à ceux qui ont profité de payer et de réparer .