Les habits neufs de la ségrégation


Le 4 juin 1965, le président Lyndon Johnson, père des droits civils américains, prononce un mémorable discours à la Howard University de Washington, la plus importante université américaine historiquement noire, où il reçoit un doctorat honorifique. Il y explique qu’à trop d’égards, les Noirs américains ont constitué « une autre nation » au sein de la prospère Amérique blanche, mais que le changement est en marche. Pour qu’il aboutisse, il exhorte ses compatriotes à « dissoudre les antiques inimitiés du cœur qui divisent la grande démocratie, et font tort, grand tort, aux enfants de Dieu ».
Cinquante-huit ans plus tard, le 13 mai dernier, le président Joe Biden reçoit la même récompense et est, à son tour, invité à s’adresser aux étudiants majoritairement afro-américains de Howard. Il affirme que le suprémacisme blanc constitue « la menace terroriste la plus dangereuse à laquelle l’Amérique est confrontée ».
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