Au Kunstenfestivaldesarts, « J’ai une épée » raconte le monde secoué par les enfants


Accroupie en fond de scène depuis le début de l’entrée du public, Léa Drouet se lève. Courte chevelure blonde, tenue blanche parsemée de formes aux couleurs douces, elle s’avance vers la salle sur un plateau où de grands blocs blancs pailletés se dressent comme une cité stylisée, un jeu de Kapla géant. En décrivant un de ses dessins d’enfant, elle en donne une autre vision possible : une classe avec ses bancs. Décrivant chaque élément du dessin, elle nous fait découvrir d’autres enfants, une amie proche, une enseignante avec une couronne sur la tête, une phrase écrite au tableau…
A travers ce dessin, Léa Drouet se place d’emblée du point de vue de l’enfant sans jamais essayer d’en prendre l’apparence, la voix ou la gestuelle. C’est l’une des belles réussites de cette performance. Plutôt que de parler des enfants, il s’agit ici de parler depuis la place de l’enfant mais sans jamais tomber dans l’imitation ou la personnification.
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