Accueil Énergie

Le «cimetière de la Mer du Nord»: des milliers d’installations de gaz et de pétole à l’abandon

Il existe pourtant une obligation internationale pour que ces plateformes à l’abandon soient démantelées. Mais il s’agit souvent de projets onéreux et complexes.
Temps de lecture: 2 min

Des milliers d’installations de gaz et de pétole sont laissées à l’abandon dans la Mer du Nord, ce qui engendre de la pollution et peut occasionner d’autres dangers. Il est question de plus de 23.000 puits, environ 8.500 km de pipeline et 62 plateformes pétrolières, rapporte De Tijd samedi.

Le journal s’est associé avec l’organisation néerlandaise Follow The Money et le média norvégien NRK pour dresser une cartographie du «cimetière dans la Mer de Nord».

Il ressort de cette enquête que près d’une plateforme de gaz ou de pétrole dans la Mer du Nord sur dix n’est plus en opération. Il est question que des centaines de ces infrastructures ne soit plus utilisées dans les prochaines années. En outre, 20% de tous les pipelines qui sont construits ne sont plus d’usage, de même que 85% des puits. Ces installations appartiennent à de grandes entreprises comme BP, Shell, Equinor et TotalEnergies.

Pourtant, il existe une obligation internationale pour que ces plateformes à l’abandon soient démantelées. Mais il s’agit souvent de projets si onéreux et complexes que les propriétaires bénéficient de dérogations par les pays concernés. Le coût est estimé à 30 milliards d’euros entre 2020 et 2030, tant pour les entreprises que les pays où les installations demeurent en mer.

 

Le fil info

La Une Tous

Voir tout le Fil info

5 Commentaires

  • Posté par Even Philippe, samedi 20 mai 2023, 12:26

    30 milliards sur 10 ans ? ca va pas diminuer fortement leurs plantureux bénéfices ... alors pourquoi certains pays donnent des dérogations ? pots de vins ou autres ? A se poser la question....

  • Posté par Van Obberghen Paul, samedi 20 mai 2023, 13:11

    Autres. Les états font un calcul coût-bénéfice. Ces entreprises ont sans doutes payé une rente d'exploitation aux états comme elles leurs ont payés des impôts substantiels sur leurs résultats. Démanteler ces installations coûterait une somme qui viendra en diminution des impôts qu'elles pourraient payer. C'est une perte pour elles, pour les états et... pour l'environnement.

  • Posté par Constant Depiereux, samedi 20 mai 2023, 10:45

    L'argent n'a pas d'éthique!

  • Posté par Van Obberghen Paul, samedi 20 mai 2023, 13:13

    Et il n'a pas à en avoir. Ce sont les Hommes qui pratiquent l'éthique. Encore faut-il définir ce qu'éthique couvre. La définition change selon à qui on s'adresse.

  • Posté par CORNEZ JEAN, samedi 20 mai 2023, 10:26

    Au vu des bénéfices encaissés dans le passé par ces grandes sociétés gazières et pétrolières., qu'est-ce que trente milliards de plus à assumer. Pour ce qui de l'éventuelle participation financière de certains pays, au vu de la marge de bénéfice opérée sur le prix appliqué au consommateur par ces dites entreprises, il n'est pas logique que ces pays doivent participer au démantèlement de ces installations , car, ce serait alors taxer doublement les consommateurs, qui devraient assumer une augmentation d'impôts !

Aussi en Énergie

Energie : Fluxys pose les premiers tuyaux de la « dorsale » de l’hydrogène

Le gestionnaire du réseau double la capacité de transport de gaz sur la dorsale entre Zeebruges et l’Allemagne. Innovation : ces nouvelles conduites sont compatibles avec le transit d’hydrogène. Objectif : créer une infrastructure de transport de l’hydrogène et du CO2 qui desservira les ports et les clusters industriels belges, et qui sera interconnectée avec les pays voisins.
Voir plus d'articles

Le meilleur de l’actu

Inscrivez-vous aux newsletters

Je m'inscris

À la Une